Après s’être retrouvé dos au mur, les espagnols ont pris la deuxième place de leur groupe en battant l’Argentine hier (92-73). Ce qui signifie que l’on va assister aux retrouvailles tant attendues, nos Bleus affronteront donc l’Espagne de Pau Gasol en quarts de finale des Jeux de Rio, mercredi à 19H30 (heure française).
Les français avec un esprit revanchard…
Les doubles vice-champions olympiques en titre, se retrouvent donc encore une fois sur le chemin de l’équipe de France. Dans tous les esprits français subsiste cet esprit de revanche, la « Roja » nous ayant éliminé lors des quarts de finale des Jeux de Londres il y a quatre ans. Puis plus récemment lors des demi-finales de l’EuroBasket 2015 en France.
La bande à Parker a pu toutefois se rattraper à deux reprises, en demi-finale de l’Euro 2013, puis de nouveau en quart de finale de “leur” Coupe du monde, l’année suivante à Madrid.
Réactions de Pau Gasol et du sélectionneur Sergio Scariolo :
“Ce sera un match très difficile. Nous nous connaissons très bien. Il faudra bien se préparer et continuer de jouer de la même manière que lors de nos trois derniers matchs : avec intensité, une bonne défense et en faisant bien bouger le ballon. En jouant comme cela, on a des chances.”
“Il y a une forte rivalité entre nous. Mais nous respectons énormément les Français. Cette équipe est bourrée de talent et dispose de super athlètes. Thomas Heurtel est l’un des joueurs français que je préfère. J’ai eu la chance de l’entraîner (à Vitoria en 2013-2014, NDLR). C’est un super joueur capable de faire la différence sur un match.”
Les espagnols nos « ennemis » préférés…
En général un seul nom se suffit à lui-même pour motiver nos français, celui de Rudy Fernandez. La rivalité espagnole est réelle et revendiquée, comme le confirmait l’année passée Evan Fournier : « Je ne les aime pas, c’est tout. Et je ne parle pas que du groupe actuel, puisque ça avait déjà commencé chez les jeunes. C’est notre plus gros rival, sans comparaison possible. On ne cache pas le fait qu’on ne les aime pas et eux non plus. Il n’y a rien de malsain, il faut des rivalités comme ça. En fait, les joueurs que je n’aime pas trop sont plutôt ceux qui évoluent en Europe. J’ai du respect pour les frères Gasol ou pour José Calderon par exemple. On ne va pas non plus se parler, mais dès qu’on se croise en NBA, on se dit bonjour et on se serre la main. Après, il y en a d’autres… Je ne vais pas donner de noms, mais, en gros, les gars du Real quoi… »
Bien entendu il est loin d’être le seul, d’ailleurs le journaliste David Cozette résume à sa manière dans les colonnes de Reverse, sa perception de cette équipe : « L’Espagne, c’est cette équipe qu’on adore détester. Il y a une forme de jalousie, mais c’est un phénomène qu’on retrouve dans tous les sports vis-à-vis des équipes qui dominent. On ne l’a pas ressenti parce qu’on est Français, mais nos handballeurs ont dégagé cette espèce de sur-confiance en soi qui passe pour de l’arrogance et qui fait que c’est jouissif de les battre. Il faut reconnaître que le basket espagnol est beau. Il faut dire aussi qu’ils font des choses fatigantes. Ces pleurnichages, ces protestations et provocations permanentes, je trouve que ça leur enlève le côté grands seigneurs auquel ils pourraient prétendre […] L’exemple-type, c’est Rudy Fernandez, un paradoxe à lui tout seul. Je peux avoir envie de l’encenser quand il pète un dunk comme celui sur Dwight Howard en finale des JO 2008, mais perdre tout respect pour lui quand je le vois faire des saloperies. »
RDV donc ce mercredi soir à 19H30 (heure française) pour ce quart de finale palpitant. Avec toujours comme objectif d’obtenir une médaille pour Vincent Collet et ses hommes.
Revivez le discours salvateur de Tony Parker à la mi-temps du France-Espagne lors de l’Euro 2013 :
Articles similaires